jeudi 16 juillet 2009

La crise? pas pour la philanthropie anglo-saxonne



La crise ne frappe pas partout. C'est la conclusion qui s'impose suite au rapport "Tomorrow's philanthropy" de la Barclay Wealth.

Selon cette étude qui vient tout juste de sortir, la crise ne frappe pas les grands donateurs anglais et américains, bien au contraire. Le rapport révèle que malgré la récession, 75% d'entre eux n'ont pas diminué leur contribution, et que 26% l'ont même augmenté au cours des 18 derniers mois.

Le rapport mets également à jour une (relativement) nouvelle tendance selon laquelle de plus en plus de jeunes entrepreneurs fortunés accordent une importance cruciale à leur engagement philanthropique. Il s'agit de cette génération (qui a souvent fait fortune dans les hautes technologies) et qui sont parfaitement conscientes que le poids de la dette sur les gouvernements les incitent à resserrer les finances publiques. Les fondations et autres organismes caritatifs prennent le relai, et reposent sur le don.

On ne sera pas étonné non plus d'apprendre que la prochaine génération de philanthropes a aussi tendance à soutenir des causes globales: 59% des 18-34 ans sondés déclarent accorder une grande importance à ces causes globales (contre seulement 24% des 35-44 ans).

L'efficacité du don est aussi un élément que cette nouvelle génération de donateurs met au coeur de ses priorités, souhaitant voir les résultats de leur argent de leur vivant plutôt que d'attendre aprés leur mort que leur leg travaille pour le bien commun et leur postérité. Dans ce sens le don va ressembler à de l'investissement social...

Un autre fait notable de l'étude "Tomorrow's philanthropy" de la Barclay, c'est le don féminin. Les femmes donneraient presque le double des hommes (2,3% de leurs montants à investir contre 1,3 pour les hommes).

Le role des femmes dans le futur de la philanthropie serait d'autant plus important que non seulement elles y consacrent une plus grande part d'argent, mais en plus il semble que leur impact sur les générations futures et leur éducation serait renforcé par le fait qu'elles soient beaucoup plus enclines à aborder la question philanthropique avec leurs enfants que les hommes.

Pour downloader l'étude "Tomorrow's philanthropist" dans son intégralité en pdf, cliquer ici.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et quand on cherche a vous joindre, comment faut il s'y prendre?

Sacha Declomesnil a dit…

sdeclomesnil@yahoo.ca