vendredi 23 octobre 2009

Aidvertising - un spoof pour le don du sang



Aidvertising, c'est ma section du vendredi où je souligne une campagne sociétale, ou une action de philanthropie 2.0 dont la cause ou la réalisation m'ont paru digne de mention.

Cette semaine, je craque pour Sleevie, un spoof d'un niveau de kitch rarement atteint. J'ai déjà parlé ici de l'humour au service des causes sociétales, dont le message est souvent plus porteur que les campagnes utilisant le shockvertising.

Ce spoof au service du don du sang est une initiative de l'organisme de collecte "in your hands."

Pour ceux qui n'auraient pas vu l'original, le voici:




Difficile de faire plus kitsch n'est-ce pas? C'est peut-être (?) un peu trop mais j'aime quand même bien l'idée d'explorer cette direction. Ca a le mérite de se faire remarquer dans le monde trop souvent sirupeux, voire moraliste (une pierre dans ton jardin Chris) des campagnes sociétales...

vous aimez?

mardi 20 octobre 2009

J'achète la pauvreté



Je viens de recevoir le communiqué de presse de la toute dernière campagne de la Fondation de l'alphabétisation. Si j'ai toujours admiré la cause, je n'ai pas toujours aimé leurs campagnes, surtout celle de l'an dernier que je trouvais trop compliqué.

Cette année par contre la campagne est un petit bijou. Ils ont laissé de coté l'aspect images léchées pour revenir à du conceptuel, probablement bien moins cher à produire d'ailleurs, et selon moi beaucoup plus efficace.

L'idée est d'acheter des mots, donc jouer la carte du micro-don. Pour la somme de 5$, vous pouvez acheter un mot sur le microsite dédié motsdepot.com et créer votre propre affiche en toute simplicité. Au Québec, on compte 800 000 personnes analphabètes, ou avec de grandes difficultés de lecture, c'est dire si la cause est importante.

Moi je crois que je vais acheter la pauvreté, et la jeter à la poubelle...

On peut même s'acheter son status facebook pour 10cents le caractère!

Et ils ont poussé le concept jusqu'à présenter une machine distributrice de mots au centre ville.






Alors bravo la Fondation pour l'alphabétisation. Une campagne parfaite réunissant tous les ingrédients de la réussite: une campagne de porte paroles, un volet web permettant la levée de fonds et le viral, et bien sur une campagne médias trad grace à de nombreux partenariats. La fondation a désormais une bonne notoriété: elle est présente et fait des campagnes régulièrement, parfois trés fortes. Celle-ci me semble être la plus efficace depuis longtemps. Un bel exemple de philanthropie 2.0




Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la Fondation, sa mission et ses actions, consultez le site officiel de la fondationalphabetisation .

mercredi 14 octobre 2009

Des scupltures pour ne pas rester de glace





En Allemagne, le WWF a récemment créé une opération visant à sensibiliser les esprits aux changements climatiques, et particulièrement à la fonte de l'arctique. Plus de 1000 sculptures d'humains, réalisées par l'artiste brésilien Nele Azevedo ont été déposées au pied du mur de Berlin, sur les marches de la place Gendarmenmakt, afin de montrer l'effet dect des changement climatiques sur la population.

Les scupltures se sont mises à fondre en 30 minutes.

L'opération coïncidait avec la sortie d'un rapport sur le réchauffement de l'arctique commandé par le WWF et intitulé:
Artic Feedbacks: The Impact on Global Climate Change. Le rapport souligne que la fonte des glaces n'aura pas seulement les effets sur la région arctique mais que la planète enti;ere en subira les conséquences.

Bien évidemment, le fait de coïncider aussi avec la prochaine rencontre des Nations Unies à Copenhague en décembre prochain a encore renforcé la visibilité de cet évènement haut en couleur, aux images et à la symbolique marquantes.

Selon Martin Hiller, chef de la campagne changements climatiques du WWF monde, "Ce qu'il se passe dans l'arctique aura des répercussions directes sur le climat dans plusieurs parties du monde. Ce n'est plus un probème local".

" Le niveau des mers pourrait augmenter d'un mètre au cours du présent siècle, menaçant ainsi le quart de l'humanité résidant sur les régions cotières."

Plus d'images ici
Photoblog de Nele Azevedo ici
Source: WWF

lundi 12 octobre 2009

Éléctions municipales 2.0

Il semble que le Québec commence à surfer avec assurance sur la vague de politique 2.0 et de gouvernement 2.0. En quelques semaines c'est 3 campagnes web autour des élections municipales qui ont vu le jour avec des succès plus ou moins retentissants.

Une première campagne pour le ministère des affaires municipales incitait les gens à poser leur candidature aux élections avec une campagne plurimédia renvoyant au microsite www.delaparoleauxactes.com qui permettait entre autre de créer sa propre affiche électorale et la diffuser sur facebook. Il faut savoir que dans la province du Québec, sur un total de prés de 1000 municipalités, les élections n'auront pas lieu dans 50% d'entre elles, par faute de combattant: un seul candidat se présentant, il sera élu par proclamation et non par éléctions. Démocratiquement parlant, mettons qu'on peut mieux faire...

On a ensuite assisté à la campagne réalisée par Cossette pour le Directeur général des élections de Montréal qui elle avait pour ambition de faire sortir le vote à Montréal, en jouant la carte de ces émissions de TV racoleuses.

Voici la pub:



Et voici une déclinaison de la même campagne, qui se déroule en plusieurs actes, tous reopris sur ls site RDTV.ca, la fausse webTV des éléctions.



Une grande partie du succés de cette campagne est venu du fait que Jean Luc Mongrain, (ambassadeur de ces émissions) a pété sa durite, s'est senti insulté, et en a fait un thème de son émission du lendemain, voir l'extrait ici:



Aujourd'hui, c'est au tour du Directeur Général des élections de la ville de Québec de lancer sa campagne destinée à faire sortir le vote, et notamment auprés des jeunes. Lui aussi utilise massivement youtube où son spot de campagne est diffusé. Le voici:



Je me demande si Jean Luc Mongrain va en parler aussi... J'imagine que le fait que de nombreux présentateurs radio de la ville de Québec aient été non seulement au courant, mais ont en outre participé bénévolement, l'incitera à comparer les deux campagnes... affaire à suivre.

Le vidéo de la campagne est aussi accessible via l'adresse www.check-ca.com afin d'en faciliter la viralité. Par ailleurs, un certain nombre de blogueurs reconnus pour leur intérêt de l'utilisation de la vidéo sur internet ont été contacté en amont du lancement public de la campagne, et certains ont été vite sur la gachette pour en parler le jour même: voir les articles de Dominique Arpin, Zelaurent, ou Pat Dion.

Alors que la campagne commencera officiellement le lendemain du long congé de l'action de grace, le mardi 13 octobre, les blogueurs ont été prévenu pendant le week-end, le dimanche 11 octobre.

Bref, tout ca pour dire que j'assiste, tout heureux, à une nette évolution des manières de communiquer de tous les grands organismes reliés aux éléctions muncipales québécoises. WebTélé, médias sociaux, microsites, opérations de relations publiques 2.0 s'adressant à la blogosphère, la panoplie des outils 2.0 utilisés est de plus en plus large. Utiliser les outils 2.0 enmarketing demande encore beaucoup d'éducation des clients, mais quand c'est le monde politique et institutionnel qui embarque, ca donne espoir de voir le rythme des changements et du virage 2.0 s'accélérer. On va peut-être finir par y parvenir à ce fameux plan numérique pour le Québec...


Question de transparence: Je ne fais pas qu'assister à ces développement, ou à les commenter sur mon blogue, mais j'y apporte aussi parfois ma modeste contribution. En l'occurrence, les campagnes pour le ministère des affaires municipales et celle pour la ville de Québec ont été réalisées par l'agence Brad-Marketing... pour laquelle je suis en charge de la direction de la planification stratégique interactive.

mercredi 7 octobre 2009

Concours philanthropique de l'ado le plus généreux

Il fallait un être un gestionnaire de fonds de placements de l'acabit de McKenzie pour lancer une telle initiative qui est détaillée comme suit sur le site de McKenzie:

Fais-tu don de ton temps, de ton argent, ou des deux, à une cause caritative? As-tu renoncé au sommeil, à ton argent de poche et à tes loisirs pour venir en aide à des gens qui sont dans le besoin? Si c’est le cas, nous avons besoin de toi! La Corporation Financière Mackenzie est à la recherche de l’adolescent le plus philanthrope du Canada.
  • Le gagnant recevra un prix de 5 000 $ qui ira à un organisme de bienfaisance de son choix.
  • Il recevra EN PLUS 1 000 $ comptant qu’il pourra garder, idéalement pour cotiser à un REEE et aider à payer ses études futures.
  • Cinq autres finalistes recevront chacun 500 $ qu’ils remettront à un organisme de bienfaisance de leur choix.
  • Les bulletins de participation doivent être reçus au plus tard le 2 novembre 2009, date de clôture du concours, à 23 h 59.
Plus que tout autre groupe d'âge, les jeunes font preuve d'un grand désir d'aider les moins fortunés, selon un nouveau sondage appuyant le concours "L'ado le plus philanthrope du Canada" et dont les résultats se trouvent ici.

Les jeunes utilisent les réseaux sociaux pour changer le monde
Selon ce sondage, 81 pour cent des personnes âgées de 19 ans utilisent Facebook et 30 pour cent utilisent Twitter pour promouvoir leurs activités caritatives.

Contrairement aux résultats d'un sondage semblable, mené l'année dernière, qui présentait la santé comme étant la cause la plus importante pour les adolescents, c'est cette année la pauvreté qui les concerne le plus. En fait, l'intérêt envers les œuvres caritatives luttant contre la pauvreté a grimpé de 16 pour cent depuis 2008, atteignant aujourd'hui 38 pour cent. La deuxième cause en importance pour les adolescents est la santé (36 pour cent, comparativement à 30 pour cent en 2008) suivie par l'environnement (30 pour cent, comparativement à 20 pour cent en 2008).

Les résultats du sondage révèlent que les adolescents utilisent Internet pour passer le mot à propos des œuvres caritatives qu'ils appuient: Plus de la moitié (54 pour cent) ont déclaré utiliser Facebook pour communiquer au sujet d'activités caritatives; 50 pour cent déclarent le faire par courriel et 10 pour cent utilisent Twitter. Ces chiffres augmentent nettement en fonction de l'âge, les jeunes filles âgées entre 16 et 19 ans déclarent qu'elles ont recours à Facebook et 63 pour cent des jeunes hommes du même âge utilisent ce réseau social en ligne pour communiquer au sujet d'activités caritatives.

L'année dernière, 58 pour cent des adolescents ont déclaré faire don de leur temps ou de leur argent pour effectuer des travaux caritatifs. Parmi les jeunes qui faisaient don de leur argent, 45 pour cent déclaraient avoir donné entre 5 et 10 dollars l'année passée, 5 pour cent seulement déclarant avoir donné entre 100 et 300 dollars, reflet probable de la période que nous traversons.

Le souhait de contribuer à leur communauté est comme par le passé le facteur qui motive le plus les adolescents à appuyer un organisme caritatif (37 pour cent), suivi de près par le désir d'améliorer le monde (36 pour cent). Répondre aux exigences scolaires constituait le troisième facteur en importance.

Au delà du simple concours, c'est surtout pour nous offrir ce portrait du don chez les jeunes canadiens que cette initiative est intéressante. C'est aussi un moyen de soutenir la cause de la philanthropie elle-même auprés des plus jeunes.

mardi 6 octobre 2009

Philanthropie québécoise en état de crise

Je viens de tomber sur cet article de Pierre Asselin dans le Soleil de Québec, qui fait un excellent topo sur l'état du don au Québec en 2009, depuis l'effet crise de 2009, chiffres à l'appui.
Je le reproduit intégralement ci-dessous.

La crise rends moins généreux

(Québec) La générosité des individus et des entreprises a souffert du ralentissement économique, indique un sondage Léger Marketing. On estime que les dons ont diminué de 10 à 20 % en 2009, soit un manque de quelque 300 millions $ que doivent essuyer les organismes du domaine de la santé, de l'entraide, de la religion, de la culture et des sports.

L'étude a été réalisée pour le compte d'Épisode, une firme-conseil en collecte de fonds. Selon Daniel Asselin, président d'Épisode, les dons individuels, qui représentent plus de 1 milliard $ par an, ont baissé de 5 à 10 % alors que les dons corporatifs et les événements auxquels souscrivent les entreprises, qui approchent eux aussi le milliard de dollars, ont baissé de plus de 25 %.

Ce recul ne doit cependant pas amener les organismes à se faire oublier pendant quelque temps, dit-il. «Il ne faut surtout pas se retirer. Il faut continuer tout en acceptant qu'il y ait des changements pendant une certaine période. D'ici deux ou trois ans on devrait retrouver les standards qu'on avait connus ces dernières années.»

Le sondage révèle que 68 % des Québécois ont effectué un don en 2009, dont un tiers affirme avoir donné moins que l'annnée précédente.

Par ailleurs, les chiffres de Statistiques Canada semblent indiquer que les Québécois sont moins généreux que les autres Canadiens. Le don annuel moyen au Québec serait de 210 $ contre 400 $ pour l'ensemble du pays.

«C'est un portrait trompeur, estime Daniel Asselin. Statistiques Canada se base sur les déclarations d'impôt et notre étude montre que les Québécois font plusieurs dons pour lesquels ils ne réclament pas les crédits d'impôt auxquels ils auraient droit.»

***

Par ailleurs, il semble que la philanthropie et la générosité soient à la mode dans la presse québécoise en ce moment, puisque que nous avons aussi tout un dossier sur le sujet réalisé par Isabelle Grégoire dans le magasine l'Actualité, avec notamment un article de fonds sur les nouveaux philanthropes, ces fameux philanthrocapitalistes, mais aussi un topo sur les extraordinaries, dont je parlais ici il y a quelques mois, et bien d'autres encore.

Je trouve trés encourageant pour l'avenir de la philanthropie le fait qu'elle prenne une place de plus en plus conséquente dans les médias dits traditionnels et non spécialisés. Alors même si le québécois donne moins que l'an dernier à cause de la crise économique, il me semble que c'est plus le don individuel qui est en crise que la philanthropie. Celle-ci me semble plutôt en pleine forme et amenée à progresser encore plus. Si j'en juge par le poids croissant de l'économie sociale, je suis même assez optimiste... Affaire à suivre.

lundi 5 octobre 2009

Philanthropie 1.0 ou philanthropie 2.0?


J'ai découvert une étude des consultants BBMG intitulée Legacy to Leadership: Is Philanthropy Ready for the New Consumer? dans laquelle se trouvait ce petit bijou de shéma.

Il synthétise pour des ONG où elles se situent dans la modernité entre philanthropie 1.0 ou philanthropie 2.0. Ce tableau illustre trés bien le mouvement vers une philanthropie plus soucieuse de son rendement et de son efficacité.

Je ne suis pas forcément d'accord avec tous les points. Par exemple, il me semble que les ONG ont toujours focalisé sur les solutions, et pas seulement sur les problèmes, mais la différence c'est qu'aujourd'hui, c'est sur les solutions qu'il convient de communiquer au grand public. Ce sont ces mêmes solutions qui vont amener le donateur à se comettre, plutôt que de seulement lui souligner le problème... en général en essayant de lui (sou)tirer une larmette.

Par contre ce qui me plait, c'est que les grandes idées qui révolutionnent la philanthropie sont aussi celles qui commandent des changements technologiques. En effet la plupart des points impliquent une présence (et surtout une participation active) sur les médias sociaux. Ce sont eux qui permettent l'approche bottom-up, l'aspect community of believers, que l'on aurait aussi bien pu qualifier de passage de fundraising, à "friend raising".

Alors, ou se situe votre organisation?

A noter que ceux qui voudraient consulter le rapport complet de BBMG d'où j'ai extrait ce tableau peuvent se rendre ici. Il sufit de remplir quelques champs (dont son adresse courriel), pour le recevoir, et on est pas obligé de s'abonner à leur newsletter...

vendredi 2 octobre 2009

Conférence sur la philanthropie d'entreprise

Cette semaine j'ai eu la chance d'être invité au 10ème anniversaire de BNP stratégies - Gestion philanthropique, des champions canadiens de la collecte de fonds pour organismes philanthropiques.


A cette occasion, une conférence sur "la philanthropie à travers la volatilité des marchés financiers" fut donnée par le financier de renom Denis Durand, Associé principal chez Jarislowski Fraser et trés actif sur la scène caritative canadienne. Il est notamment VP du conseil et président du comité de vérification de Care Canada.

J'étais très heureux d'entendre son analyse des problématiques du monde de la philanthropie moderne. Je partage ses commentaires, et certains exemples qu'il relatait étaient du vécu pour moi dans mes expériences de philanthropie d'entreprise.

Voici quelques phrases tirées de sa conférence dont j'ai pris quelques notes:
  • Si les analystes économiques soulignent bruyamment la fin de la récession, aucun ne s'avance à parler de reprise économique non plus.
  • Dans un contexte ou les entreprises limitent les augmentations de salaires au minimum, il est difficile pour elles d'annoncer des dons philanthropiques. Les professionnels de la levée de fonds doivent en tenir compte.
  • La tendance est aux dons de plus petite taille, pour essayer de contenter le plus de monde possible.
  • La récession a enseigné aux fondations d'éviter d'engager de trop larges parts de leurs subventions sur des plans quinquenaux, les privant ainsi de toute marge de manœuvre.
  • En termes de dons, la rationalisation prévaut aussi; on va chercher à optimiser le pourcentage du don effectivement consacré à la cause. Si au moins 50% ne va pas à la cause, vous n'êtes pas crédibles. L'efficacité des sommes investies sera aussi analysée avec un oeil plus critique
  • La visibilité du donateur est importante
  • Les tournois de golf pour lever des fonds, mettons que ca commence à manquer sérieusement d'originalité...
  • Ne pas solliciter tout le temps les mêmes grands donateurs qui vont se fatiguer et s'épuiser. Ne pas oublier non plus que ces donateurs font partie d'un cercle d'influence. Perdre la personnalité c'est aussi perdre son cercle d'influence.
  • La professionnalisation de la philanthropie a du bon, elle permet notamment d'éviter ces écueils.
  • Les dossiers de financements doivent être montés en gardant en mémoire que le directeur de campagne est une personne occupée, ne pas la surcharger: son implication n'est pas un emploi à temps plein.
  • Cesser de faire jouer la corde sensible, mais démontrer la nécessité de la cause et de l'efficacité de l'organisme pour la mener à bien. Le grand donateur est tellement sollicité que la corde émotionelle ne fonctionne plus à la longue (tiens ca me rappelle mon discours sur le shockvertising...)
  • Si vous avez l'idée (tellement originale) de faire un bal caritatif, assurez-vous de sa rentabilité par personne. L'annonce de dons majeurs à cette occasion ne doit pas faire partie du calcul du ROI du bal...
  • Enfin ne pas proposer des opérations trop risquées ou impliquant une logistique trop lourde à gérer. Il évoque à ce sujet un drame personnel qu'il a vécu lors d'une ascension du Kilimandjaro pour Care Canada

En bref, il y a dans ce contenu de nombreuses évidences pour les professionnels de la philanthropie, mais ce discours méritait d'être répété, car il n'est pas encore intégré partout, et trop d'OSBL l'ignorent encore.
Ca fait du bien de constater que certains éléments que l'on répète à ses clients continuellement sont endossés, partagés, et diffusés par les membres les plus respectables et les plus influents de la profession. Ca n'est pas nouveau: il faut des prophètes pour évangéliser au marketing de la cause, et je suis heureux d'en avoir écouter un hier.