Dans la lignée des Bill Clinton, Jacques Chirac estime qu'il pourra peser sur le sort du monde plus efficacement à la tête de sa Fondation Chirac plus facilement qu'à la tête d'un état, aussi puissant soit-il.
La Fondation Chirac est reconnue d'utilité publique et entends agir dans les domaines du développement durable et du dialogue entre les cultures et les civilisations. 4 domaines prioritaires sont identifiés:
- L'accés à l'eau
- L'accés aux médicaments de qualité,
- La lutte contre la déforestation et la désertification
- La sauvegarde des langues et des cultures menacées.
La Fondation Chirac bénéficie du soutien et des conseils d'un Comité d'honneur parmi lesquels se retrouvent beaucoup des amis de l'ancien président, dont des artistes (youssou N'dour ou le photographe Yann Arthus Bertrand), des prix nobels (Rigoberta Menchu, et Muhammad Yunnus), et des personnalités du monde politique (Fédérico Mayor, Kofi Anan entre autres). Je relève aussi l'ancien Premier ministre du Canada Jean Chrétien. Le Conseil d'administration n'a pas à rougir non plus, la liste des personnalités qui le composent est ici.
Je suis un peu surpris de n'y trouver aucune personnalité américaine, alors qu'ils sont des leaders dans le domaine des fondations et de la philanthropie...
Parmi les projets soutenus par la Fondation Chirac, nous retrouvons: un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments au Bénin et le programme Soroso (signifiant souffle, parle et langue en Araki, une langue qui serait parlée au Vanuatu par... 8 personnes). Ce programme vise à créer une encyclopédie numérique des langues menacées, ainsi qu'une « télévision des langues » sur Internet
Lors de l'inauguration au musée du Quai Branly, Jacques Chirac a déclaré:
"Les responsabilités d'un homme d'Etat ne s'achèvent pas avec ses mandats publics. Par delà l'engagement politique, demeurent l'engagement de l'homme, le sens de ses combats, ce en quoi il croit", a déclaré l'ancien président
"La crise alimentaire ou l'ébranlement des finances mondiales nous rappellent que notre monde est confronté à une conjonction de périls sans précédent. Nous devons procéder (...) à une révolution de nos modes de vie, nous devons le faire maintenant. Demain, il sera trop tard".
Et oui Jacques, moi je veux bien, je suis d'accord, mais hier, tu faisais quoi alors?
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