D’une part, le rapport Signes vitaux présente un portrait encourageant des progrès accomplis en tant que nation : augmentation du nombre de diplômés d’études postsecondaires et du revenu familial; baisse du taux de chômage et des infractions contre les biens.
Mais d’autre part, une réalité moins connue est une non-évolution (donc une regression) du taux de pauvreté au Canada qui n’a pratiquement pas changé depuis 20 ans. Plus de 20 % des Canadiens vivent dans la pauvreté, y compris des enfants, des Autochtones et des immigrants récents dont la contribution à l’économie canadienne est essentielle pour contrer les effets du vieillissement de notre population.
« Nous espérons que Signes vitaux deviendra un moteur de changement sur les scènes locale et nationale, déclare Monica Patten, présidente et chef de la direction des Fondations communautaires du Canada (FCC), dans leur communiqué de presse. Nous souhaitons aussi qu’il amène le secteur bénévole, le milieu des affaires, les gouvernements et d’autres organisations à dire : Oui, nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, mais tous ne profitent pas de notre prospérité. »
Notons que le rapport précise aussi que le Canada compte parmi les plus grands producteurs de dioxyde de carbone par habitant du monde (deuxième rang derrière les Etats Unis) et que ses émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter (+28% entre 1990 et 2004)...Le rapport complet, est consultable sur le site signes vitaux.
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