mardi 18 décembre 2007

Fondation des casques rouges


Animée par un seul credo, sauver des vies, Nicole Guedj a dès 1997, préconisé la création d’une force d’intervention des Nations Unies, destinée à la coordination des secours internationaux pour les victimes des catastrophes humanitaires : les “Casques Rouges”.

Le texte suivant est extrait de leur propre présentation sur facebook.

"Le 31 décembre 2004, après le tsunami en Asie du sud-est, le Président de la République proposait à l’ONU, au nom de la France, la création d’une “force
internationale humanitaire de réaction rapide”. Ce projet a été accepté par le Secrétaire général des Nations unies, et est actuellement à l’étude.

C’est dans ce contexte que la Fondation Casques Rouges a vu le jour en 2006, dans le prolongement d’une mission que Nicole Guedj a effectué à la Présidence de la République française.

Aujourd’hui, la Fondation a vocation à soutenir le travail des ONG sur le terrain, pour optimiser le sauvetage des trop nombreuses victimes de crises humanitaires.

Un constat s’impose : les ONG indépendantes, au dévouement exemplaire, ne peuvent seules faire face aux besoins logistiques et aux défis technologiques commandés par la situation.

C’est pourquoi la Fondation Casques Rouges préconise la création d’une “force internationale humanitaire de réaction rapide”, véritables “pompiers du monde”,
destinée à identifier et à coordonner l’action des équipes de secours intervenant sur des sites de crises humanitaires, tout en mettant à leur disposition les moyens
logistiques (avions médicalisés, navires, hélicoptères, transmissions, etc…) nécessaires à un sauvetage efficace et rapide des victimes.

Facilitatrice de l’action humanitaire, la Fondation Casques Rouges s’engage également à :
- Innover, en plaçant les technologies de pointe au coeur de l’action l’humanitaire du XXIème siècle : les nouveaux moyens de communication, d’analyse et d’aide au diagnostic, permettent d’améliorer l’action des Organisations intergouvernementales et des ONG sur les sites de catastrophes.
- Optimiser l’action des différents acteurs humanitaires lors des crises, par la coordination, la formation, et la mise à disposition de moyens de transports et d’outils logistiques performants.

La spécificité de l’approche de la Fondation est de convaincre les grands industriels de mettre leurs compétences et leurs moyens au service de l’humanitaire.
Elle vise à créer une synergie favorisant le partenariat entre trois secteurs d’activité : associatif, public et privé."

La fondation des casques rouges a aussi mis sur pied la technologie emergesat, un outil de gestion technologique des crises humanitaires. Il s'agit d'un conteneur humanitaire renfermant des outils de communication satellite qui est envoyé d'urgence, en partenariat avec le UNHCR, sur les lieux de sinistres. Ce système autonome permet d'établir un réseau local de radio entre les différentes équipes d'intervention, et réponds à des besoins de logistique: cartes satellites pour une meilleure connaissance du terrain, des ressources en eau potable, et une meilleure organisation des éventuels déplacements de population.

Encore une fois la technologie se met au service de l'humanitaire et de la philanthropie. Une heureuse initiative et un outil dont nous entendrons surement parler prochainement.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

l'association Henri LAGRANGE vous informe que les casques rouges ne sont nullement une idée de Madame nicole Guedj mais une copie inspirée du Plan SIEPS de Monsieur Henri LAGRANGE déposé dès 1964. De très nombreux articles et courriers y font références dont les premiers date de plus de 40 ans.
Les similitudes sont... troublantes car il s'agit d'un plagiat. Le Service International dEntraide Permanente de Monsieur LAGRANGE va beaucoup plus loin et nettement plus abouti que les casques rouges.
Madame GUEDJ serait bien avisée de faire référence au Plan SIEPS. Cela serait Honnête et juste.

Très cordialement

association.henri.lagrange@orange.fr
http://www.forumlinker.com/pages/redirige.php?id=5284