mercredi 16 juillet 2008

Buzzword 2008 #3: micro-blogging


Le micro-blogging fait parler de lui depuis un certain temps déjà, mais il demeure encore embryonnaire dans la sphère de la philanthropie 2.0.

Pour les non-initiés, les plateformes de micro-blogging permettent de poster des messages ultra-courts (140 caractères max) à l'ensemble de notre réseau, ou à certains de ses éléments. Un peu comme le status de facebook. Moi j'ai adopté Twitter, (mon profil ici) mais vous pouvez aussi choisir pownce, jaiku (propriété de Google) ou encore plurk.

On a tendance à choisir comme plateforme de micro-blogging celle où le plus de nos amis se retrouvent. Et c'est là que ca devient interessant pour les ONG et organismes philanthropiques. Puisque ces plateformes permettent de rester en contact avec votre communauté, c'est avec votre réseau de donateurs, présents et futurs, avec votre public au sens large, que le message passe. C'est aussi le lieu idéal pour exprimer en direct ou presque ce que vous faites et comment vous utilisez l'argent qui vous est confié.

De plus en plus d'entreprises se lancent dans le micro-blogging. Cette activité nouvelle est gérée par un nouveau métier: la personne en charge des communautés online, soit le "community manager" qui veille et alimente les réseaux sociaux. L'univers politque commence timidement à entrer dans cette ère du micro-blogging: par exemple sur Twitter, vous pouvez retrouver Barack Obama (que 46 000 autres "twitteriens" suivent) ou même la nasa.


Par contre, je n'ai répertorié que bien peu d'ONG et organismes caritatifs qui se soient déjà lancés dans cette avenue du micro-blogging. Le profil Twitter de la croix rouge américaine donne quelques infos et renvoie parfois à des actualités relayant leurs actions et coups d'éclat.

Amnesty international, toujours trés active sur la promotions des droits de l'homme via internet est aussi présente sur Twitter (profil ici). Malheureusement dans ces deux cas, l'aspect conversation est assez faible. Le profil d'Amnesty se contente de donner les nouveaux titres de son site. C'est un simple abonnement à leur fil RSS grace à Twitterfeed.
Twitterfeed est un service que la plupart des blogueurs (et micro-blogueurs) utilisent, et qui permet d'envoyer le titre de tout nouveau billet sur son status Twitter. Le phénomène du micro-blogging ne vient pas seul, mais avec les outils qui permettent de mieux exploiter la plateforme de micro-blogging.

Il semble donc que le secteur non marchand ne se soit pas encore pleinement approprié les plateformes de micro-blogging. Ceux qui s'y essayent en sont encore aux balbutiements, probablement par manque de ressources, surtout humaines, ou de compétences. Et les autres n'ont pas encore franchi le pas. Pourtant plusieurs fondations bénéficieraient grandement de tels outils de communication. Twitter est idéal en situation de crise pour expliquer à la fois l'ampleur des besoins et les résultats des levées de fonds. Je pense aux cyclones, aux tremblements de terre, et autres cataclysmes naturels... notamment

La masse critique n'est peut-être pas encore là pour que les ONG et les Fondations se précipitent vers ce nouvel outil de la philanthropie 2.0. Il me semble que c'est justement le meilleur moment pour tester ces plateformes de micro-blogging: avant que trop de monde ne se rende compte de nos erreurs... et ne nous en tiennent rigueur.


Et vous, aimeriez vous avoir des nouvelles de votre cause préférée via Twitter ou une autre plateforme de micro-blogging? Et si vous êtes vous-même dans le secteur non-marchand, recommanderiez-vous Twitter à vos clients? Connaissez-vous d'autres organismes adeptes du micro-blogging?

MAJ: j'ai trouvé ici une liste de profils de professionnels du secteur non-marchand qui ot un profil sur Twitter.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bien sûr, la rencontre via un média illusionniste (le Web) a quelque chose à quoi les phéromones restent étrangères. Pourtant les ‘réseaux sociaux’ et les ‘micro-bloggings’ disent autre chose que pseudo, idée facile que la vie le serait (facile), qu’il suffirait d’ôter au mot livre son r pour en faire du live…

Internet dit, en effet, tout autre chose que le futile à mon avis. Combien nous méprenons-nous sur le sens de nos avenirs…! Thème développé dans « L’idée de la joie » qui vient de sortir chez Edilivre.

Téléchargement gratuit des ‘bonnes feuilles’ de ce gentil fou livre sur mon site http://www.loygue.com

Bien cordialement,
Jean sébastien loygue