C'est vendredi! Le jour de l'aidvertising, où je souligne une campagne sociétale dont la cause ou la réalisation m'ont paru digne de mention.
Cette semaine, trente organismes québécois - dont Droits et Démocratie, Reporters sans frontières Canada et la Fédération des femmes du Québec - invitent à prendre part à une campagne internationale... culottée, contre le régime militaire de birmanie.
Sur le site de L'opération petites culottes pour la paix, on nous explique qu'en Birmanie, il existe une superstition selon laquelle les hommes perdent leur pouvoir s’ils sont en contact avec les vêtements que les femmes portent en dessous de la taille et en particulier leurs petites culottes.
On nous dit que les généraux birmans sont très superstitieux et qu'ils y croient dur comme fer. La campagne est un appel des femmes de Birmanie à toutes les femmes du monde entier à envoyer leurs petites culottes aux représentants de la junte militaire de leur pays (c.-à-d. aux ambassades du Myanmar).
On pourra toujours dire que pour faire tomber une dictature il faudrait des moyens moins futiles que des petites culottes envoyées à un ambassadeur... mais il semble que les femmes birmanes soutiennent l'opération, comme on nous l'explique ici. Alors pourquoi pas?...
Voici le communiqué de presse du lancement de la campagne des petites culottes pour la paix:
MONTRÉAL – Le 27 mai 2008 – À partir d’aujourd’hui, les femmes du Québec et de tout le Canada sont invitées à envoyer leurs p’tites culottes dans le cadre d’une initiative internationale unique visant à mettre fin aux brutalités du régime militaire birman et aux profondes souffrances que celui-ci inflige à la population de Birmanie.
Une conférence de presse qui a lieu aujourd’hui à Montréal souligne le lancement officiel de P’tites culottes pour la paix !, une campagne nationale d’appui aux femmes de Birmanie menée par une coalition* regroupant plusieurs organisations féministes et de la société civile, coordonnée par la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et le Réseau étudiant Droits et Démocratie.
La campagne P’tites culottes pour la paix ! a été conçue en octobre dernier par un groupe de femmes de Birmanie, le Lanna Action for Burma (LAB), à la suite de la violente répression exercée par le régime militaire à l’encontre des manifestations pro-démocratie dirigées par les moines. La campagne joue sur les superstitions des généraux birmans, qui croient que tout contact avec des vêtements féminins portés sous la taille, peut leur faire perdre le pouvoir. Des femmes d’Australie, de Singapour, des Philippines, du Brésil et de l’Europe ont depuis répondu à l’appel de LAB et ont envoyé leurs petites culottes à l’ambassade birmane la plus proche afin de faire chuter le régime et ainsi mettre fin aux violations des droits humains perpétrées par le régime contre sa population, et en particulier contre les femmes.
« Les horribles conséquences du cyclone Nargis ont rappelé au monde la corruption et la tyrannie du régime militaire de Birmanie », a dit Lanna Action for Burma. « Le régime se trouve présentement dans une position de faiblesse, et nous devons utiliser tous les moyens à notre disposition pour le renverser une fois pour toutes. »
Outre leur appel de p’tites culottes, les organisatrices de Montréal comptent amasser des fonds qui seront envoyés directement aux groupes qui viennent en aide aux victimes de la crise humanitaire qui sévit en Birmanie.
« Au cours des dernières semaines, nous avons toutes et tous regardé avec horreur la tragédie humanitaire s’intensifier en Birmanie, et cette campagne constitue une occasion unique et importante, pour les femmes du Québec, d’apporter leur aide, de contribuer à amasser des fonds et de dénoncer le recours systématique, par le régime militaire, au viol et à d’autres brutalités contre nos sœurs de Birmanie », a dit Michèle Asselin, présidente de la FFQ.
« Le Réseau étudiant Droits et Démocratie veillera à ce que le message de Lanna Action for Burma soit transmis d’un bout à l’autre du Canada par l’entremise de ses délégations, qui sont présentes sur plus de 30 campus canadiens », a dit Sophie Rondeau, coordonnatrice du Réseau. « Nous accueillons avec enthousiasme cette possibilité de manifester notre solidarité avec les courageuses femmes de Birmanie. »
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Info et relations avec les médias :
Louis Moubarak ou Steve Smith au 514 283-6073
www.ptitesculottespourlapaix.ca
ANNEXE
Amis (es) québécois (es) de la Birmanie (AQB)
AQOCI (Association québécoise des organismes de coopération internationale),
Association pour la défense des droits sociaux Québec métro,
CALACS de Rouyn-Noranda,
CALACS Entre Elles - Lac St-Jean,
Canadian Friends of Burma (CFOB) / Amis (es) canadiens (nes) de la Birmanie
Centr’Elles, comité d’action des femmes d’Avignon
Centre Au Cœur des Femmes,
Centre avec des Elles,
Centre de femmes de la MRC de Bonaventure,
Centre de femmes l’Éclaircie,
Centre de femmes l’Étincelle de Baie-Comeau,
Centre de femmes Parmi Elles,
Centre des femmes italiennes de Montréal
Centre-Femmes du Grand-Portage,
Comité femmes du Front commun des personnes assistées sociales du Québec,
Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail,
CUSO (anciennement Canadian University Service Overseas),
Fédération des femmes du Québec,
Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec,
Fédération québécoise pour le planning des naissances,
Femmes en Mouvement,
L’R des centres de femmes du Québec,
L’autre Parole,
Point d’appui,
Regroupement Naissance-Renaissance,
Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale,
Regroupement québécois des CALACS (centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel),
Reporters sans frontières Canada
Réseau étudiant Droits et Démocratie.
Article relié: Signez la pétition d'Avaaz pour la Birmanie
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